Val d’Oise/projet Femmes : place à l’art-thérapie

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Dans le cadre du projet Femme, les travailleuses sociales du Val D’Oise ont identifié un besoin de proposer des ateliers en lien avec la santé mentale aux participantes du projet. L’objectif était de créer un moment favorisant les échanges autour de l’art. Amélie Thibierge, art thérapeuthe pour l’association Encre Blanche, a alors travaillé avec notre équipe pour la mise en place de cette activité.

Les objectifs suivants ont été définis pour les ateliers : travail sur l’estime de soi, la mobilité, la création d’une dynamique collective ou encore le pouvoir d’agir des femmes accompagnées. Ces objectifs du projet Femme ont été adaptés dans le cadre de cette activité artistique. 

Sur l’année 2023, 6 ateliers ont été mis en place avec Amélie Thibierge sur deux terrains d’interventions du Val d’Oise où vivent les femmes accompagnées. Ces ateliers pilotes étaient l’opportunité pour les deux associations de présenter l’art thérapie et de voir son impact sur les femmes, sur leurs relations interpersonnelles avec les travailleuses sociales mais aussi sur la dynamique collective.
Beaucoup d’éléments sont ressortis lors de ces ateliers.  Certaines femmes ont ressenti de l’apaisement ou de la joie, d’autres se sont rappelé des souvenirs mélancoliques ou des difficultés. Cet espace a permis la libération de la parole, telle une bulle, qui peut favoriser le renforcement des liens entre toutes. L’atelier, intrigant au début, a laissé place à la découverte de l’inconnu, à l’essai et à la parole, et ne ressemblait à aucun autre atelier proposé jusqu’alors. L’expertise d’Amélie Thibierge a permis de s’adapter lors de chaque atelier afin de faire ressortir le plein potentiel des femmes. Son regard extérieur a permis d’identifier les besoins et bienfaits des ateliers sur le quotidien des femmes. Elle partage avec nous son bilan : J’observe que c’est un moment où travailleurs sociaux et femmes sont ensembles dans une découverte, pour faire ensemble et cela permet de réaffirmer la qualité du lien social qu’Acina met en oeuvre : une relation équilibrée, ouverte à l’autre, et à son identité propre. (Bravo à l’équipe d’ailleurs). Sortir du faire pour l’autre est important pour nourrir la relation avec un accueil et une présence au-delà des sommes d’actions faites pour ou avec la personne. Il me semble que ces temps autres contribuent à valoriser ces femmes et viennent soutenir leur potentiel créatif dans la vie de tous les jours pour s’adapter ou dépasser des difficultés.”